La tectonique des plaques, ses origines
Dans les chapitres qui vont suivent, nous allons aborder la théorie actuelle, des points particuliers de dérives de continents, l'analyse et conclusions sur les origines les plus probables face aux éléments examinés.
L'objet de cette analyse n'est pas de réfuter l'existence de plaques tectoniques, mais de les redéfinir et d'en trouver "la causalité".
Avant propos :
La théorie de la tectonique des plaques n'existerait pas si la terre n'avait pas de continents ou de terres émergées.
Lors de la genèse de notre planète, les éléments les plus lourds ( fer, nickel, etc.… ), se sont enfoncés par gravité vers le centre de la terre, les plus léger, par la poussé d’Archimède, sont restés ou remontés en surface. Ces "scories" légères se sont agglomérées pour former les premiers continents. Pendant toute la phase d'accrétion, la terre était une boule de feu ( 4 à 5000° ), l'eau sous forme liquide n'était pas possible, une partie est restée sous forme d'atmosphère, une autre est partie dans l'espace. Ce n'est que lorsque les températures au sol ont permis la condensation que des pluies diluviennes ont commencées à créer les premières mers et océans. La terre de cette époque présentait bien évidemment du relief suite aux nombreux impacts de météorites et comètes. Les variations de niveaux des océans, suite à la gravité ( effondrement des reliefs supérieurs à 10 km d'altitude sous leurs propres poids ) et de nouveaux impacts, ont dessiné les continents et leurs plateaux continentaux.
Lien sur la création de la terre :
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/limites/Temps/allee/comprendre/les-etapes-de-la-formation-de-la-terre
1 ) La théorie actuelle sur les origines
Carte des principales plaques tectoniques et leurs deplacements relatifs
"L'origine de la force qui rend les plaques mobiles est discutée :
-
elle peut être liée sur toute la surface de la plaque à la contrainte cisaillante entre la lithosphère et l'asthénosphère (liée à la convection, et à l'importance du couplage entre la lithosphère et l'asthénosphère) ;
-
elle peut être due au poids de la lithosphère entraînée par subduction, qui tire vers la zone de convergence tout le reste de la plaque (écoulement gravitaire) ;
-
elle peut être due à l'altitude plus élevée de la lithosphère au niveau de la dorsale (écoulement gravitaire), qui induit une poussée sur le bord de la plaque à la ride (la formation de la lithosphère pousse toute la plaque).
Ces possibilités ne sont pas exclusives, mais les contributions relatives dans le mouvement sont très discutées et dépendent des études, en particulier le rôle du couplage entre la lithosphère et l'asthénosphère, considéré comme majeur jusque dans les années 1990 est fortement remis en question."
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tectonique_des_plaques
« L'écorce terrestre n'est pas "homogène" elle est constituée de plaques qui "flottent" à la surface et qui "dérivent" en se "frottant" les unes contre les autres. Le "moteur" qui est à l'origine de ces mouvements est le phénomène de convection qui se produit à l'intérieur du manteau terrestre. »
Lien : http://www.geologie.ens.fr/~vigny/tecto-f.html
"Selon les chercheurs, la lithosphère se fragilise par interaction avec la convection du manteau, c'est-à-dire les mouvements très lents des roches constituant l'asthénosphère. Ces derniers étirent les roches de la lithosphère sus-jacente et la taille des grains composant les minéraux des roches diminue, ce qui les rend encore plus déformables : c'est ainsi que naît une zone de fragilité."
Les vues ci-dessus nous indiquent, d'une part les déplacements des plaques et les cellules de conversion qui seraient le moteur des déplacements des plaques. L'Afrique apparaît fixe, tournant sur elle-même dans le sens des aiguilles d'une montre, comme l’Arctique et l'Antarctique. IL est à noter que la plupart des plaques se dirigent vers le Sud-Est de la plaque Eurasienne et que la plaque des Philippines est proche du centre de ce mouvement.
Source : http://www.geologie.ens.fr/~vigny/tecto-f.html et https://www2.istp.org/studentscorner/StudentCorner2000_2001/College/8th/Francais/siteweb/laterre/TectoniquedesPlaques/PagesWeb/Geo-TectoExpansion.html
Conclusion :
Les théories actuelles ne sont pas convaincantes : Si l'on veut dessiner des cellules de convection pour l'ensemble des plaques principales, on va rapidement se rendre compte que ce n'est pas possible : le déplacement massif vers le Nord-Ouest ne peut être résolu par cette théorie. Globalement, les plaques prennent une direction Est-Ouest à l'équateur, et tourne sur elles même aux deux pôles : la tectonique des plaque , sur ce point, elles ont comme moteur la rotation de la terre.
2) Observations de forme IB
Les vues ci-dessus ont en commun une forme identique : terre émergée précédée d'une étendu d'eau, comme si un objet avait frappé le sol avec un angle permettant de faire glisser une partie impactée des terres émergées en dehors de la zone frappée.
Ces images satellites ont été prises d'une altitude de 240 à 750 km. Il est plus que probable que trois formes proches ont une même causalité.
La tectonique des plaques ne peut expliquer ces résultats, bien que des scientifiques pensent que la tectonique des plaques est responsable du déplacement pour la dernière figure : la Péninsule Ibérique
Lien : https://www.c-prim.org/documentation/dossiers-th%C3%A9matiques/pourquoi-les-pyr%C3%A9n%C3%A9es-bougent-elles/
Les images ci-dessus sont d’autres exemples de parties de continent détachées par une même origine. Les angles d’impact, la vitesse et la composition du sol et de la météorite peuvent faire varier légèrement la forme finale. ( Bien d'autres formes similaires sont dispersées sur notre planète. )
Conclusion :
De ces observations, nous pouvons en déduire que ces déplacements de terres émergées ne sont pas dus à la tectonique des plaques.
Les images satellites ne permettent pas de savoir si ces déplacements ont été très rapide, ou long ( plusieurs millions ou dizaines de millions d'années ). La seule origine possible pour ces formes ne peut être que le résultat d'impacts de météorites ou comètes.
3) Des déplacements avec trace de la position d'origine
A) La péninsule du Kamchatka
Deux vues satellites de la Péninsule Kamchatka
Ci-dessus, les points jaunes matérialisent une zone de "collage" entre deux morceaux du même continent. Du fait de la fragilité de la jonction, la partie du bloc dans l'ellipse rouge s'est déplacé vers l'Est en effectuant une rotation anti-horaire importante. La péninsule était rattachée à la zone dans l'ellipse rouge. Il s’agissait d’un écoulement du "point zéro" de cette impact. Details consultables dans le chapitre "Les créateurs".
Sur cette vue, en rose une ellipse d'environ 500 km de long sur 350. Elle représente le cratère d'impact de l'objet qui venait du Nord-Ouest. La ligne de points jaune se trouve sur le front génère par l'impact et l'onde de choc.
Ci-dessus, une vue de la région avec une copie de la péninsule "remise à sa place". Comme vous pouvez le constater, celle-ci s'emboîte parfaitement au continent. La mer d'Okhotsk, n'existait pas avant ce déplacement. Une chose est sure, ce n'est pas la tectonique des plaques ( modules de convection ) qui peut expliquer cette dérive.
Conclusion :
Le Kamchatka a dérivé suite à cet impact. La dérive s'est arrêtée lorsque celui-ci a atteint le front créé par l'onde de choc. Le profil de ce front n'est pas la conséquence de la tectonique des plaques. Les iles Kouriles se trouvent au sommet du talus de 2500 km de long et sans cet incident, elles n’auraient pas existées. La mer du Japon et le Japon ont une origine identique.
B) Chypre
Vue de Chypre par satellite avec son "plateau continental perturbé"
Vue de Chypre dans son environnement. Le cercle rouge matérialise une caldera d'impact d'environ 450 km de diamètre, la ligne à point jaune, est sur le front d'onde de choc très visible sur le fond marin. Chypre est un écoulement magmatique du point zéro qui s'est détaché avec la "liquéfaction" du plateau continental, déstabilisé par cet impact ou d'autres impacts ultérieurs.
Conclusion :
Ici aussi, la dérive de Chypre n'est pas liée à la tectonique des plaques, Mais cette ile, crée par les écoulements magmatiques du point zéro à fini par dériver en suivant "l'écoulement - effondrement" du plateau continental.
C) Madagascar et le plateau de Mascareignes
Vue de la région de Madagascar et du plateau de Mascareignes
Les trois images montrent successivement Madagascar à son emplacement d'origine, les deux emplacements et la dernière est une image montrant les anomalies gravitationnelles de cette région : On y voit au Nord de Madagascar et à l'Ouest du plateau de Mascareignes un superbe astroblème de plus de 1000 m de diamètre.
Cette anomalie terrestre est décrite dans deux chapitres : Madagascar et Mauritia, le continent disparu.
Les seules remarques à ce sujet, m'ont été faites par un administrateur de Wikipédia France. Elles m'ont surpris venant d'une personne qui sait, que toute théorie peut être remise en cause et d'émettre des remarques du type :
"Pourquoi aller chercher des hypothèses invraisemblables quand on dispose d'un modèle crédible ...."
"Mais bien sûr, c'est un coup de vent qui a fait bouger Madagascar"
Conclusion :
Pour cette partie de la dérive de Madagascar et sa séparation de son plateau continental, seul l'impact de Madagascar est à l’origine de cette anomalie. La dérive s'est faite sur une période d'environ 5 à 10 millions d'années. Pour ces deux déplacements, la tectonique des plaques n’en est pas cause.
D) Autour de l'Islande
Belle vue par satellite autour de l'Islande environ une zone de 4500 par 2500 km
Dans cette vue, les deux zones cerclées de rouge nous montrent des ruptures avec des glissements de plateaux continentaux, donc certain avec des îles. Il est évident que la tectonique des plaques tel que définie actuellement par les géologues ne peut être responsable de ces glissements.( Orientation inverse à ce que la tectonique des plaques aurait occasionné. )
Entre les lignes roses, il existe une trace longue d'environ 900 km sur le fond de la plaine abyssale. Ce frottement est tel, qu'il a fait disparaitre la dorsale océanique, elle ne réapparait qu'après 2000 km. La ligne matérialisée à droite par des points jaune nous montre le résultat de l'onde de choc au Nord Est de l'Islande. Sa longueur est d'environ 1250 km. A l'Est, une faille de plus de 600 km est présente dans la plaine abyssale.
La faille rejoint le front de l'onde de choc. Elle est superposée à l'onde de choc côté Ouest.
Conclusion :
La création de l'Islande fait suite à l'impact d'une météorite avec un angle d'approche faible ( environ 10° ), mais sa masse était suffisante pour ne pas rebondir sur l'atmosphère. L’énergie a été suffisante pour percer la croûte océanique et permettre des remontées magmatiques qui ont créés cette île. Il ne s’agit pas d'un point chaud tel que défini en géologie.
Un chapitre dans ce site traite l'Islande ici.
4) Les dorsales océaniques
Représentation des principales dorsales océaniques
Ces dorsales sont les limites des grandes plaques tectoniques de notre planète. Comme vous pouvez le constater, elle sont en petit nombre : six !!!
Au centre, un cercle rouge d'environ 12 000 kilomètres de diamètre, délimite une gigantesque caldeira. Le choc a dû être apocalyptique. Peut-être la trace de l'impact lors de la création de la lune ?? Ce n'est pas un hasard. La zone détruite a vu ses continents et fond marin ( s’il y avait de l'eau liquide lors de ce choc ) totalement mélangé avec le manteau.
Vous remarquerez aussi que le cercle rose suit relativement les dorsales du pacifique, juste ralenties par la présence de continents : Antarctique, Amérique du Nord, Eurasie.
Sur cette seconde image, la dorsale qui se termine sur le continent eurasien, est visible sous la forme d'une chaîne de montagne de plusde 6500 km de long et passant par le lac Baïkal.
Sur cette image retouchée, des copies de l'Amérique Centrale et du Sud, ont été replacé le long de la dorsale Ouest du Pacifique. L'arrondis Ouest de l’Amérique du Sud s'emboîte correctement dans la déformation que présente la dorsale à cet endroit !! Il en et de même pour la section de l'Amérique Centrale. L'Antarctique a été rajoutée, la chaîne transantarctique et la péninsule antarctique s'adaptent tout aussi bien sur la dorsale.
Drôle de coïncidences !!
Cela explique les chaines de montagne sur tout le côté Ouest des Amériques , de l'Antarctique et de l'Est de l'Eurasie.
Cet impact est bien entendu à l'origine de la ceinture de feu.
Conclusion :
Un astroblème de cette taille ne peut s'analyser comme un cratère de quelques dizaines de kilomètres. Il en existe de plus petits, de plusieurs centaines à plus de 2000 km de diamètres consultables dans la page des créateurs.
Cet exemple de peut-être le plus grand astroblème de la planète, nous indique l'origine des principales plaques tectoniques. Le continent qui était présent au lieu d'impact a été en parti fracturé et pulvérisé.
A l'Ouest, il ne reste que les Amériques, avec une chaîne de montagne de plus de 16 000 kilomètres de long, qui se trouvait en bordure de l'astroblème. avec l'Eurasie et l'Antarctique, l'ensemble fait une chaîne de plus de 30 000 kilomètres, les reste du bord de cet astroblème géant.
5) Les rifts
Comme les dorsales, les rifts sont des éléments complémentaires des plaques tectoniques. Tout en étant continentaux ou océaniques, la plupart du temps, ce terme est utilisé pour les terres émergées. S'ils n'avortent pas, ils pourront être assimilés à des dorsales océaniques, les failles qu'ils auront créées, finiront par se remplir d'eau.
Sur cette image de l'Europe de l'Ouest et du Nord de l'Afrique, nous pouvons voir trois principaux rifts "morts". Celui du Nord de l'Afrique, long de 2000 km, et celui traversant du Sud vers le Nord la France et l'Allemagne sur 1300 km, ne se sont pas suffisamment ouvert pour permettre l'eau de les remplir. Ce n'est pas le cas de celui de l'Adriatique qui est devenu la mer Adriatique, et qui commence par se remplir de sédiments de Turin à Venise et Remini. ( 1200 km de long )
Concernant la péninsule Arabique, le rift du golfe persique est inerte et un tiers est déjà été rempli de sédiments. Le rift de la mer rouge, lui, s'écarte d'environ 8 mm par an au Nord, 20 au Sud.
A) Les rifts "morts"
Les rifts "morts" sont des rifts dont les mouvements ne sont plus détectables et pour ceux dont les eaux les ont remplis, ils ont commencé à se combler par l'apport de sédiments. ( Rift Adriatique, rift du Golfe Persique ( mais qui se referme d'environ 35 mm/an )
Le rift Nord-Africain n'est pas référencé comme tel par les géologues à ce jour, mais celui-ci est parfaitement visible par satellite. Il atteint une longueur honorable de 2000 km.
Certaines structures ressemblent à des rifts, il s'agit de lignes de jonction entre deux morceaux de continents qui se sont "soudés"
La chaîne de l'Oural, 2100 km
Jonction continentale Léna - Aldan - Baïkal - Ienisseï - Leskino sur 7300 km
B) Les rifts "actifs"
Le rift de Californie, 5000 km
Le rift de la Mer Rouge, 3500 km
Le rift Est Africain, 6000 km
L'origine du rift Est Africain, ne fait aucun doute, la tectonique des plaques tel que définie aujourd'hui n'est absolument pas en cause.
L'origine de ce rift est un impact de météorite qui a laissé un astroblème de très grande taille : 1650 km par 1200 km. Les ruptures du continent se sont fait aux points zéro. Ce bolide venait de l'Ouest et comme son angle d'impact était d'environ 65°, la partie Ouest a été surélevée, tandis que l'Est s'est enfoncée et a généré les lacs Tanganyika, Kivu, Edouard et Albert. Les failles des points zéro, quant à eux, se sont remplis pour former les lacs Malawi au Sud et Turkana au Nord. Le lac Victoria, lui s'est installé dans la caldeira.
D'autres pages de ce site traitent de cette région : Anomalie 2 et Annexe 4
Conclusion :
Les rifts sont des failles de la croûte terrestre ou océanique. L'origine des ruptures est soit impactique ( Grand rift Est africain ), soit par la présence d'une dorsale ( Rift de Californie ). L'origine des dorsales étant elle-même impactique.
6) Les points chauds
Dans ce chapitre, nous allons examiner quelques-uns des principaux points chauds de notre planète. Les caractéristiques principales des points chauds :
-
Ils sont enfouis profondément dans le manteau et sont quasiment fixe.
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Lors du déplacement de la lithosphère, ils laissent des points successifs de volcans éteints du fait de ce mouvement, et pour ceux qui sont encore actif, un volcanisme est présent au bout de la ligne tracée.
Dans l'état actuel de la science, nous ne pouvons pas dire qu'un point chaud ( sa source ) ne se déplace pas n'ont plus : ils ne sont peut-être pas si fixes que cela.
Dans ce lien, https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_chaud_(g%C3%A9ologie), vous trouverez une liste de 75 points chauds donnés par Wikipédia : la quasi-totalité ne sont pas des points chauds, sauf si l'on considère tous les volcans comme des points chaud.
A) Sao Tomé et Principe - Banyo
Ici, nous sommes dans un cas rare : une partie des traces du passage du point chaud est traditionnellement sous-marins ( 3000 km de long ), le reste a percé la croûte continentale. ( 1100 km jusqu'à la jonction à Koumra ) A partir de ce point, il existe une ligne longue d'au moins 1300 km qui peut être un plan de jonction entre deux morceaux de continents.
B) Haiwai
Actuellement long de plus 6 100 km, ce point chaud disparait vers le Nord sous le Kamchatka. La partie active de ce point chaud se trouve sur trouve à l'extrémité de cette ligne.
En toute logique, le volcan sous-marin Lōʻihi est le plus jeune et se trouve à 30 km au Sud Hawaï. Il y a environ 44 millions d'années, la ligne dessinée par le point chaud a changé de direction. Un événement d'importance se produit à la même époque : l'orogénèse de la chaîne himalayenne. Celle-ci est créée par un très gros impacteur : L'Himalaya , https://www.anomalies-terrestres.com/anomalie-15-inde-une-derive-a-toute
De même, les dernières traces de cet alignement disparaissent au-delà de 65 millions d'année. En même temps que les dinosaures. Mais ce n'est pas l'impact de Chicxulub qui en est la cause……….
La vitesse moyenne relative entre le point chaud et la surface est d'environ 80 mm/an avec une direction actuelle Est - Est - Sud. Les données scientifiques donnent actuellement une dérive parallèle à la ligne de volcans coté Hawaï et une vitesse entre 92 et 103 mm/an. Ces valeurs démontreraient, que sur une période d’environ 65 millions d’années, le point chaud est fixe, et la ligne n’est dessinée que par le passage de la plaque Pacifique.
C) Les points chauds du Pacifique
Nous venons de voir le point chaud d'Hawaï, mais il existe trois autres points chauds qui ont laissé des longues traces.
Le plus au Nord, c'est celui d'Hawaï, ensuite viens le point chaud de Touamotou - Pitcairn - Nazca approche les 12 000 km de long et le troisième est Atoll Mili - Tuvalu - Rapa - Dorsale fait 7000 km. Les zones jaunes sont des régions de dispersion de points chauds, certainement présent lorsque la région a été déstabilisé par l'astroblème du Pacifique.
Le plus au Sud, est aujourd'hui, entièrement sous-marin, d'une longueur d'environ 3700 km, il s'arrête à l'Ouest de la dorsale Est du Pacifique et est "sans-nom".
Le dessin des points chauds du Pacifique, ne fait apparaitre que trois lignes qui s'arrêtent toutes sur la Dorsale Est.
Conclusion :
Les points chauds correspondant à la définition correcte : "La dérive des plaques tectoniques entraînant la lithosphère au-dessus des sources profondes fait que le point chaud crée des alignements volcaniques à la surface terrestre, comme l'archipel des îles Hawaii-Empereur, l'archipel des Marquises, des îles de la Société, etc.", ne sont pas nombreux.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_chaud_(g%C3%A9ologie)
A leurs débuts, ils présentent tous une zone de "dispersion", sauf pour ceux dont la zone a été recouverte ultérieurement. Ceux du Pacifique sont globalement parallèles et ceux présentés dans cette page sont tous orientés avec un mouvement d'Ouest vers l'Est, normal compte tenu de la rotation de la terre.
A preuve du contraire, la liste de Wikipédia est globalement fausse. La Plupart de ceux indiqués sont issus d'impact de météorites ou comètes, y compris l'Islande.
7) Conclusions générales
Ages des fond marins
Ligne de failles et dorsales avec leurs mouvements relatifs
Répartition des foyers sismiques
La concordance entre les limites des failles, dorsales, foyers sismiques et répartition des volcans est une évidence.
Sur ces images, nous pouvons constater que les deux Amériques sont sur une même plaque. Cette plaque est solidaire avec la plaque Eurasienne au niveau de l’Alaska - Tchoukotka.
Il est à noter que les volcans explosifs sont essentiellement continentaux, sauf ceux de la sous plaque Philippine et l'Est de la sous plaque Indo-Australienne.
Bien visible les séismes et volcans du cratère de l'Himalaya et la ligne de la côte Nord du rift des golfes d'Oman et Persique - Turquie - Méditerranée - les Acores.
L'astroblème du Pacifique avec sa caldeira d'environ 12 000 km de diamètre et son "bord reconstitué" de 30 000 km présent sur tous les continents . Sa taille est relativement stable : réduction Nord - Sud d'environ 10 mm/an et s'agrandi d'environ de 30 mm/an au niveau de l'équateur. Compte tenu des âges des fonds marins de la carte ci-dessus, celui-ci sera âgé d'environ 170 millions d'années.
La dérive de l'Amérique Centrale et du Sud aurait commencé il y a environ 40 millions d'années suite à un nouveau cataclysme.
- La plaque America-Eurasienne qui est composée des sous plaques suivantes : Nord-Américaine, Caraïbe, Cocos, Nazca, Sud-Américaine et Eurasienne ( sans le Sud Est du continent qui appartient à la plaque Pacifique ) Nous pouvons conclure que les plaques tectoniques principales sont au nombre de cinq :
- La plaque des Amériques qui est composée des sous plaques suivantes : Nord-Américaine, Caraïbe, Cocos, Nazca, Sud-Américaine.
- La plaque Eurasienne
- La plaque Africaine, composée de l'Afrique et la péninsule Arabique ( Qui n'est pas encore totalement détachée et qui peut, suite au mouvement de l'Afrique, se rapprocher à nouveau. Cette zone ayant été déstabilisée par l'impact qui a créé le rift Est africain.
- La plaque Antarctique
- La plaque Pacifique contient la plaque Indo-Australienne, le Sud Est de l'Eurasie et la plaque Philippine
Toutes les autres plaques sont secondaires au niveau des mouvements globaux et peuvent être rattachées à une plaque principale.
L'Amérique du Nord a peu bougée, l'Amérique Centrale et du Sud s'éloignent toujours de la faille à une vitesse d'environ 76 mm par a ( la Plaque de Nazca qui fait partie de la plaque des Amériques ) diminue à l'Est de 84 mm/an et grandie à l'Ouest de 152 mm. Cela est dû à la plaque Pacifique qui continue sa dérive vers l'Ouest avec une vitesse supérieure à toute les autres. En effet, c'est à cet endroit que ce trouve l'astroblème géant et qu'un transfert d’énergie cinétique a été transféré.
Deux rifts avec un profil très proche se terminant tous les deux par un rift en fourche et un morceau de continent détaché.
Seul l'échelle différé : 2700 km pour le petit et pour plus de 10 000 pour le second.
Les deux morceaux de continent concernés sont le Groenland et la péninsule du Sinaï - et l'Israël.
Une même origine pour des résultats semblables.
Après avoir parcouru tous les points ci-dessus, nous pouvons retenir certains points essentiels :
- Le moteur responsable des déplacements des plaques ne peut être des cellules de conversion.
- Les mouvements relatifs de deux plaques peuvent être les suivants :
a) Les plaques s'écartent, l'espace "laissé vide" se rempli de magma venant de sous la croûte continentale ou océanique.
b) La poussée de ces remontées n'entre que pour une petite partie sur le mouvement des plaques
c) Des réajustements génèrent des failles de coulissage selon les contraintes.
- L'ensemble des plaques a une direction commune dirigée vers le Nord-Ouest suite à un impact et renforcé par la rotation terrestre.1
- Des mouvements de morceaux de continent peuvent avoir lieu sur un plateau continental et une plaine abyssale en l'absence de faille ou de plaques tectoniques. Des impacts peuvent fournir l’énergie suffisante pour lancer une dérive lente mais suffisante pour un déplacement de dizaines voire des centaines de kilomètres.
- Les rifts, actifs ou "morts" ont tous pour origine un impact.
- Les points chauds sont associés à des impacts très violents perçant la croûte terrestre ou océanique jusqu'au manteau.
- Des impacts peuvent créer des îles ou presqu'îles :
Islande, Trinité et Tobago , Punto Figo , Simferopol ou des morceaux de continent : l'Inde , Péninsule Ibérique, Kamchatka, etc ...
- Le nombre actuel de plaques tectoniques principales est de cinq, toutes les autres plaques font parties d'une plaque principale.
Schémas de principe d'une dorsale et d'une subduction
Schémas de principe fantaisiste que l'on trouve parfois sur internet avec une croute océanique qui plonge à 2900 km ( soit environ 30 millions pour couler. )
Les cellules de conversion y sont aussi représentées.
Définition d'une plaque tectonique :
1) Sa base est continuée du manteau lithosphérique, au niveau des dorsale, elle est alimentée par le manteau asthénosphérique. Son épaisseur est entre 60 et 90 km
2) Elle est surmonté dans les océans d'une croûte océanique d'épaisseur de 5 à 10 km
3) Pour les terres émergées, la croûte océanique fait place à la croûte continentale dont l'épaisseur varie de 30 à 70 km. Elles sont toujours accompagnées de plateaux continentaux dont la profondeur est de 100 à 200 m, au-delà la pente est rapide pour atteindre une plaine abyssale. En fonction des variations des niveaux des océans, le plateau continental peut diminuer et réintégrer en partie la croûte continentale ou l'inverse, gagner sur le continent.
4) Les plaques tectoniques présente pour la plupart, des percées volcaniques traditionnelles ou par points chauds.
5) Dans le temps, en fonction d'évènement météoritiques, les plaques tectoniques peuvent se souder (1), se fracturer, quasi disparaître et ne subsister que sous forme d'îles. Leurs altitudes sont aussi sujettes à des variations suite à ces événements, c'est ainsi que des fonds marins se retrouvent dans les chaines montagneuses ou des plateaux.
6) Les plaques tectoniques par leurs déplacements, ne sont pas un élément prépondérant à l'orogène des montagnes de notre planète.
7) Une plaque tectonique accepte un déplacement d'un continent en remplaçant la zone quittée par une sous plaque ou remplaçant l'espace par une nouvelle croûte océanique.
8) Leur nombre change au fur et à mesure du temps. "Collision" avec trace des zones de jonction, rupture par rift ( en conservant des profils complémentaires tel que l'a remarqué Mr Alfred Wegener, disparition partielle dans les cas des subductions abyssales.)
L'origine des plaques tectoniques :
Sans les grands impacteurs, les plaques tectoniques et les chaines de montagnes n'existeraient pas : Comètes et météorites ont été les éléments qui s’ont à l’origine de leur création et dérive.
(1) Les "soudures" restent visibles sur tous les continents, ces jonctions restent des zones de fragilité qui peuvent permettre une dérive d'un morceau de continent, ou favoriser un début de rift.
Sur ces deux images, le pôle Nord laisse voire les traces d'un gigantesque astroblème d'environ 8000 km de diamètre. Une trace du pourtour est même visible au fond du l’océan Atlantique entre St Pierre et Miquelon et la pointe Sud-Ouest de la péninsule ibérique. Peut-être l'impact qui a l'origine de la disparition de la partie du continent qui était au pôle Nord et aussi à l'origine de la grande dorsale de l'Atlantique qui n'était qu'un rift a sa naissance.
Le détroit de Béring ne fait pas exception à la règle : au moins deux astroblèmes sont matérialisés, l'arc de cercle des îles Aléoutiennes ne s'est pas créé par hasard :
Onde de choc ou bord d'un ancien impact ?